Traversée de la Baie de Saint-Jean en 2 heures et demie à travers de nombreux courants contraires bien visibles.
Je me souviens de la formule d’un voyageur arabe : « les rivières qui s’écoulent dans la mer. »Relâche sur l’île d’Arguin. Je pense partir demain matin. Il fait très chaud sur ce caillou. 27,5 C° sous la tente. Manger un plat de riz au poisson bien gras. Tout le monde est parti faire la sieste, l’horizon danse dans l’air surchauffé. Le seul bateau à moteur revient lentement, lentement. Filmé le retour d’une lanche de la pêche. Ahmed Ould Muslim passe la soirée à faire du thé. Un, deux, trois verres du liquide sirupeux et épais. Le froid tombe, cinglant.
Port de pêche de l'île d'Agadir. Le vent est faible. Personne sur la plage avant 9 heures. Une lanche traverse lentement l’horizon. Nous avons été présentés, en procession, le kayak à Mbarak, la chef de village de la tribu des Barikala.
Ici, il n’est pas nécessaire d’aller visiter les îles pour observer de près les grands oiseaux marins. Croisé Abderaman Ould Chevif dit Nono, mareyeur rencontré àTessot qui vient superviser la réparation de deux de ses lanches. Un de ces actifs qui ont su tirer parti de leur identité comme de la spécificité du Banc d’Arguin. Un de ces hommes d’avenir pour la communauté Imraguen.
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